Ça c’est l’affiche de la finale … et qui c’est sur la photo !? C’est Alex dans toute sa splendeur ! Mais c’est Alexis qui a participé à cette finale (et pas Alex ! 🙂). Voici son retour !
J’ai récemment participé à la finale de la Coupe de France d’apnée et j’aimerais partager mon expérience avec vous. Tout d’abord, j’ai dû arriver la veille pour régler les formalités administratives. Puis je suis allé prendre ma chambre d’hôtel. J’ai été déçu par la chambre d’hôtel qui avait une mauvaise isolation phonique, ce qui m’a empêché de dormir correctement. Cela m’a rappelé l’importance de bien choisir son hébergement lors d’une compétition.
Le jour de la compétition, je suis arrivé à 9 heures 30 sur le site et j’ai pris le temps de me préparer en utilisant mon tapis de yoga pour trouver un coin tranquille où je pouvais me concentrer. J’ai commencé par quelques exercices d’apnée des poumons vide, puis j’ai enchaîné avec des séries d’hypoxie pour entraîner mon réflexe d’apnée avant mon No-Warm-Up.
Cependant, j’ai connu un petit incident avant ma première épreuve. Alors que je m’étais présenté à la juge de départ dix minutes avant mon heure de passage, elle m’a dit que je n’étais pas le prochain sur la liste et que j’avais largement le temps. Mais elle s’est rendu compte qu’elle avait fait une erreur et que c’était à mon tour 4 min avant mon top départ. J’ai donc dû me précipiter pour m’équiper et me mettre à l’eau, ce qui a fait monter mon rythme cardiaque et mon niveau de stress.
Malgré cela, avec bon rythme je suis arrivé au virage des 100 m mais il me manquait quelque choses pour continuer, mentalement je n’étais pas là, un manque de motivation et de confiance. J’ai continué jusqu’au 110 et je suis sorti très bien. Pour la deuxième épreuve de DNF, je me suis moins préparé. J’ai juste fais un peu de respiration carré. J’ai annoncé 50 mètres et je me suis senti un peu plus à l’aise que sur la première épreuve j’ai fais 77 m, pareil j’aurais pu pousser encore mais j’avais pas le mental pour, je suis sorti très propre donc.
Cependant, j’ai rencontré des difficultés pour la troisième épreuve, 8 x 50 mètres, qui avait lieu trois heures après la précédente. Je n’avais pas prévu de prendre de repas entre les épreuves et j’ai été surpris de ne trouver aucune nourriture disponible sur le site. J’ai commencé l’épreuve en étant un peu fébrile et je me suis rapidement senti mal. J’ai donc décidé d’abandonner à la 3ème longueur 😱 (la honte !) et j’ai demandé de l’aide pour obtenir du sucre afin de retrouver un peu d’énergie.
Pour ce qui était de l’ambiance les organisateurs étaient adorables. Et pour les autres compétiteurs il y avait pas mal de pro, ils étaient donc dans leurs bulles et pas trop accessibles, je vous avoue que d’être tout seul dans ce genre d’événements n’est pas une très bonne idée. Il vaut mieux être un petit groupe c’est toujours plus sympa. Je ne me suis pas senti très à l’aise.
Il y avait des écrans où l’on pouvait voir les performances des autres car il y avait des caméras dans la piscine, c’était plutôt sympa.
En rétrospective, mon expérience de la finale de la Coupe de France m’a appris plusieurs leçons importantes. Tout d’abord, je dois veiller à bien planifier et préparer tous les aspects de ma participation, y compris la nourriture, l’hébergement et l’échauffement. De plus, il est crucial de s’entraîner mentalement autant que physiquement, afin d’être capable de gérer la pression et le stress de la compétition. Enfin de bien connaître ses horaires de passage et de bien tout préparer de l’échauffement jusqu’au passage.
Alexis
